Julie Lucquet biographe


Julie Lucquet

Djibril, à travers les années

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24 mai 2019. Un jeune homme de 22 ans décide de rédiger son autobiographie. Sur le net, il trouve mes coordonnées et décide de me contacter par texto. Le hasard fait que je suis en entretien lors de la réception de ce message et que je ne lui réponds pas dans la minute. Il m’envoie alors un mail puis, au cas où, laisse un message sur mon répondeur.

Une confiance immédiate

Quand je termine mon entretien, je prends connaissance des trois messages de Djibril. Un peu amusée, je me dis : « Au moins, il est motivé ! » Je le rappelle dans la foulée. Dès le départ, la conversation est fluide, agréable. La confiance est présente entre nous sans que nous ne puissions l’expliquer. Au bout de quelques minutes, je le sais : j’écrirai l’histoire de ce jeune homme.

La mise en place des entretiens

Après quelques échanges, la rédaction d’un devis et la signature d’un contrat, nous mettons en place les entretiens pour recueillir ses souvenirs. Budget oblige, nous en établissons la fréquence à une demi-heure par mois pendant deux ans. Quant à la géographie (Djibril habite Calais, je vis à Grenoble), celle-ci nous impose des rencontres en visio uniquement, mais ce n’est pas un problème.

Dévoilement

Au fil du récit de vie de mon jeune narrateur, je suis de plus en plus impressionnée. Sachant tout ce qu’il a vécu d’horrible à un si jeune âge, je lui demande ce qui l’a poussé à continuer de marcher. Très simplement, il me répond : « Que faire d’autre ? Il me fallait juste espérer que ma vie serait meilleure après ça. » Le titre était trouvé : Dans l’espoir de…

Aboutissement

Trois ans plus tard, le texte est finalisé, et nous publions ce témoignage. Pour Djibril, c’est le point d’orgue d’un long projet et un écrit à transmettre à sa famille adoptive. Pour moi, c’est la fierté d’avoir apporté ma pierre à l’édifice. Pour nous deux, c’est une promesse de nous rencontrer pour de vrai quand la vie le permettra. Du début à la fin : que du bonheur !