Des rencontres, un voyage, une relation fusionnelle, un accident de la vie… Des rêves, des passions, des frustrations, des effondrements, des renaissances. Nous aimons, nous détestons. Nous VIVONS. Tous les biographes vous le diront : les « petites » histoires n’existent pas. La somme de nos vies – tapageuses ou discrètes – brode le canevas de l’humanité, rien de moins.
Chaque génération, dans une famille, devrait laisser son empreinte pour celles qui suivront. Léguer un témoignage, balayer le poids des non-dits, relater de charmants souvenirs… les bonnes raisons ne manquent pas. Un récit illumine toutes les dimensions de la vie, là où l’image n’en saisit qu’une parcelle.
Héritage de mes aïeules qui aimaient tant partager leurs souvenirs, j’éprouve un vif attrait pour la transmission personnelle ou sociale. C’est ainsi que j’en suis venue au métier de biographe. D’abord, j’écoute. Puis je retranscris, reformule, organise, creuse, documente au besoin. Je m’efforce d’apporter dynamisme et profondeur aux récits qui me sont confiés, en préservant leur authenticité.