Catherine de Seine
Une biographie à moins de 25 ans ?
Le récit de soi n’est pas l’apanage de la maturité ni des aînés !
Rite de passage.
À l’aube de sa vie adulte, Juliette veut retracer sa prime jeunesse pour rebondir. Son initiative est tournée vers l’avenir. Surtout, la discrète et endurante Juliette, dissimulée derrière son sourire, veut dévoiler qui elle est vraiment à ceux qui, à ses yeux, n’en ont aucune idée…
Bons et mauvais souvenirs.
Fille unique, Juliette, n’a que 21 ans mais a déjà plus de souvenirs que si elle avait mille ans…
Les bons : une mamie aimante qui l’élève à la place de ses parents. Sa passion pour le spectacle qui la propulse sur scène aux côtés de ses parents musiciens de variétés. Mais sa vocation surgit à l’adolescence et ne se démentira pas : l’univers des thérapies. Elle est habitée par le souci d’aider ses frères humains à surmonter des parcours cabossés. Depuis, elle en a fait son métier.
Les mauvais : le sentiment d’abandon qu’elle éprouve dès sa venue au monde. Des parents trop occupés par leurs deux métiers chacun : employés le jour, artistes la nuit et les weekends. Puis, dès ses 15 ans, Juliette assiste au déclin de la santé de toute sa famille. Son domicile lui fait honte, l’isole de ses copines. Elle nettoie sans fin, jamais assez pour conjurer la démission généralisée. Sa mamie chérie est atteinte d’Alzheimer ; elle s’en occupera jusqu’à sa fin. Années de plomb pour les jeunes épaules de Juliette.
198 pages plus loin…
Le mot de la biographe…
Ce fut un plaisir de travailler avec Juliette. Je regretterai nos entretiens empreints d’authenticité, de vivacité et de confiance. J’ai observé sa métamorphose, la chrysalide est devenue papillon, dotée de valeurs solides. Juliette surmonte ses découragements grâce à l’humour, noir… parfois, et ne se plaint pas. Je rends hommage à son opiniâtreté à suivre le chemin qu’elle s’est choisi. J’espère que ce récit écrit ensemble lui sera utile. RV dans dix ans comme le dit la chanson. Peut-être posera-t-elle alors un regard attendri sur ces pages, et, qui sait, en poursuivra-t-elle toute seule la rédaction.
Photo @tatianacolhoun